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La France prisonnière d’une classe politique obsédée par 2017 | Atlantico.fr

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La nouvelle hausse du chômage en février a déçu les frêles espoirs de ceux qui croyaient que la légère détente sur le front de l’emploi en janvier allait permettre à la France de rejoindre le peloton de nos partenaires qui remontent la pente. Une fois de plus, « l’exception française » fait sentir ses ravages, en marquant une différence qui conduit notre pays à continuer de prendre du retard. Alors que la reprise est en marche sur le vieux continent, dans le sillage des Etats-Unis, l’économie française reste poussive, sans parvenir à exorciser ses démons traditionnels.

Elle continue de détruire des emplois : 74 000 ont été perdus l’an dernier dans le secteur marchand, car l’industrie continue de se contracter, rendant illusoire la possibilité d’un rebond faute de capacité suffisante. Elle fait toujours la part belle au secteur public.

Le nombre de fonctionnaires s’accroît face au privé et les besoins de sécurité pour lutter contre le terrorisme conduisent à renforcer les effectifs militaires et le budget de la défense. On ne constate aucun reflux de la dépense publique, contrairement aux annonces officielles, puisque celle-ci a atteint l’an dernier 57,2% du produit intérieur brut, contre 57% en 2013. On note seulement un infléchissement  dans la progression. Au demeurant la dette publique n’a fléchi que d’un petit dizième de point en 2014 par rapport à l’année précédente et le ministre des finances se gargarise en prévoyant qu’elle descendra à 3,8% cette année, un objectif qui avait déjà été fixé l’an dernier avant d’être revu à la hausse en décembre  pour faire croire à l’opinion que le gouvernement avait marqué des points. Et le président de la commission des finances Gilles Carrez souligne l’hypocrisie des propos officiels, en prenant le pari que l’endettement de l’Etat atteindra cent pour cent du PIB au moment de l’élection présidentielle de 2017 contre 95% présentement.

On comprend dès lors l’exaspération de l’opinion publique, conduite à regarder passer le train de la reprise chez nos voisins, alors que les partis continuent de s’invectiver chez nous au

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